LES FILMS

Les films en compétition:

• Aliens des fonds marins (Alieni del fondo dei mari) de Jérôme Julienne et John Jackson (Canada)

• Ash Runners (Sfida al vulcano)  de Bertrand Loyer (France)

• Voyage au bout de l’hiver de Anne et Erik Lapied (France)

• Amazon - Alive (Amazone - La foret vivante)  de Christian Baumeister (Allemagne)

• Zebras on the move (La marche des Zèbres)  de Fernando Gonzales Sitges (Espagne)

• Das Kornfeld (L'histoire secrète d'un champ de blé) de Jan Haft (Autriche)

• Rift Valley, the great rift (La Rift Valley) de Harald Pokieser et Walter Koehler (Autriche)

• Le divinità delle montagne (Les divinités des montagnes)  de Paolo Volponi (Italie)

• Green  de Patrick Rouxel (France)

• Apuane, le montagne d’acqua (Apuane, les montagnes d'eau) de Valter Torri (Italie)

Les synopsis des films en compétition

1- ALIENS DES FONDS MARINS de Jérôme Julienne et John Jackson (Canada)

Depuis toujours, les grandes pieuvres que l’on peut rencontrer dans les eaux de l’Océan Pacifique, inspirent dégoût et terreur. Elles apparaissent comme des créatures malsaines, capable de remonter du fond des mers pour attaquer les bateaux et emporter les marins malchanceux vers les sombres abysses de l’océan. Mais les pieuvres sont-elles vraiment ces monstres sournois, cruels et d’une intelligence terrifiante ? Et que dire des petits poulpes qui habitent nos mers ? Sont-ils aussi des animaux terribles et dégoûtant ? Tout cela n’est que rumeurs injustifiés, à l’exception de leur intelligence. En effet, les pieuvres et poulpes possèdent neuf cerveaux, un central extrêmement doté, et 8 autres pour chaque tentacule. Ce sont donc des créatures exceptionnelles : pas de squelette, une tête sans corps avec une chair molle et élastique, huit bras robustes, trois cœurs et neuf cerveaux. A l’abri des regards, sous l’eau depuis la nuit des temps, elles ont évolué en parallèle à l’homme. En accompagnant les expériences conduites par trois prestigieuses équipes scientifiques, le documentaire va à la découverte des formes de vie intelligentes les plus incroyables de notre planète.

2-ASH RUNNERS  de Bertrand Loyer (France)di Bertrand Loyer (Francia)di Bertrand Loyer (Francia)

Les cendres incandescentes d’un volcan étouffent toute forme de vie. Quand il est en éruption, il semble difficile de pouvoir survivre dans ses alentours. Les animaux ont deux possibilités : fuir de la fureur du volcan ou rester et s’adapter. Il y a même des espèces attirées par l’éruption, et qui se sont bien adaptées à cet environnement hostile, prêtes à relever le défi. Le volcan qui est l’objet de ce documentaire est le « Rabaul » et se trouve en Papouasie Nouvelle-Guinée, sur l’île de la Nouvelle-Bretagne. Quand il est endormi, sur son sol fertilisé par les cendres pousse une forêt tropicale, où vivent des animaux étranges, comme les chauves-souris des fruits qui se reposent la tête en bas, indifférentes aux grognements du volcan. Mais par un des étranges chemins que peut emprunter la sélection naturelle, dans ces îles vit une créature qui profite du volcan pour se reproduire. C’est le mégapode, un oiseau étonnant qui ressemble à un animal préhistorique et pour qui les vrombissements du volcan sont une invitation. La femelle du mégapode utilise en effet la cendre chaude comme incubateur naturel pour ses œufs. Ces oiseaux peuvent passer pour de mauvais parents, mais en réalité, ils risquent le tout pour le tout, défiant la fureur du volcan, plaçant toutes leurs espérances dans l’œuf qu’ils abandonnent à leur propre destin. Les femelles mégapodes ne couvent pas leurs œufs, ni les défendent des prédateurs : après l’avoir déposé et enterré, elles se réfugient dans la forêt pour ne plus jamais revenir.

3-VOYAGE AU BOUT DE L'HIVER d'Anne et Erik Lapied (France)

Le documentaire est l’histoire d’Anne et Erik et de leurs nombreux hivers passés dans les montagnes de la Vallée d’Aoste à filmer les animaux sauvages. Ils n’oublieront jamais un hiver en particulier, si rude qu’ils ont pensé ne pas pouvoir résister là-haut, immobiles, dans un village enfoui sous la neige et le gel, avant de pouvoir redescendre dans la vallée. A l’extrémité de la vallée, du haut de ses 4061 mètres, la cime du Grand Paradis veille et épouvante : à Valsavarenche la montagne est menaçante. Les images, on le sait, racontent mieux que les paroles : on verra donc Anne et Erik stabiliser le trépied, filmer, éviter de se congeler les doigts, terminer une séquence sur les bouquetins, continuer le film commencer trois ans plus tôt. La montagne modifiera les cartes en jeu et les deux courageux cinéastes sauront s’adapter aux conditions climatiques. C’est toujours la montagne qui a le dernier mot.

4- AMAZON ALIVE de Christian Baumeister (Allemagne)

L’amazone est l’endroit d’une incomparable et surprenante biodiversité. Dans cette région de l’Amérique du Sud, la lutte pour la survie a créé une variété extraordinaire d’animaux et de plantes. De nouvelles formes de vie apparaissent et disparaissent avant même qu’on ait pu les étudier. Il a fallu des siècles pour révéler les secrets de l’Amazonie et cela car, bien que considérée comme un paradis terrestre, l’homme la craint comme une sorte d’enfer vert. Sombre, menaçante, sinistre… ainsi pensait les Européens. Même les naturalistes les plus courageux y pénétraient à contrecœur, convaincus d’entreprendre un voyage au cœur des ténèbres. Avec ses huit millions de mètres carrés, la forêt amazonienne s’étend sur neuf Etats. On dirait qu’elle grouille d’animaux. Mais sous la canopée, c’est un monde en réalité dominé par les plantes. Malgré son apparence luxuriante, la forêt impose à ses habitants des conditions de survie extrêmement difficiles. Les espèces qui y vivent sont innombrables, mais chacune compte un nombre réduit d’individus hautement spécialisés. Les créatures de grandes dimensions sont très rares. Observer un jaguar en liberté est un privilège exceptionnel que le documentaire nous offre.

5-ZEBRAS ON THE MOVE de Fernando Gonzales Sitges (Espagne)

Chaque année quand arrive l’été, les plaines du Masai Mara, au Sud du Kenya, deviennent le théâtre d’une migration la plus connue de la planète. L’arrivée de plus d’un millions de gnous attire les prédateurs et charognards de toute la région. C’est le spectacle le plus extraordinaire offert par la nature. Et pourtant peu sont ceux qui savent que l’avant-garde de cette armée d’herbivores en mouvement perpétuel, le premier troupeau à affronter les dangers de cette grande marche, n’est pas composé de gnous, mais de zèbres. Début août, les premiers zèbres arrivent sur les rives du Mara. Dans les eaux du fleuve, se cachent les énormes crocodiles du Nil, qui peuvent atteindre une longueur de 5 mètres et le poids d’une tonne. La plus grande partie de l’année, ces reptiles se nourrissent de poissons, mais en août et en septembre, ils se rassasient de gnous, zèbres, antilopes qui traversent le fleuve. Dans les anses tranquilles, les hippopotames adultes ne se préoccupent pas des crocodiles, aucun n’oserait courir le risque de les attaquer. Mais pour un petit qui vient à peine de voir le jour, le danger est grand. Quand arrive le jour tant attendu de tous, le troupeau de zèbres profite du moment le plus approprié pour traverser le fleuve…

6-DAS KORNFELD de Jan Haft (Autriche)

Un champ de blé l’hiver n’est qu’une étendue grise et aride. Mais que sait-on de la vie qui animera ce qui à la saison froide semble un désert ? Dans les pays industrialisés occidentaux, les champs de céréales occupent une grande partie des terres rurales. Pourtant un champ n’est pas seulement une zone destinée à produire de la nourriture, c’est aussi une terre pleine de secrets. Quelques uns de ses habitants sont nocifs et d’autres utiles : lièvres, criquets, crapauds, insectes et oiseaux semblent se trouver à leur aise dans les champs encore dépouillés. Avec les semailles, à chaque mètre carré on voit tomber 300 graines de blé. En seulement deux semaines, éclos une armée de plantes. En peu de jours, la terre brune se transforme en un champ vert : le champ de blé devient une prairie créée par l’homme… Que promettent les coquelicots au bord des champs ?

7- RIFT VALLEY, THE GREAT RIFT de Harald Pokieser et Walter Koehler (Autriche)

Quand, il y a environ 30 millions d’années, le feu qui brûlait des profondeurs de la terre entra en éruption, il créa les bases d’un pays magnifique. Tandis que les blocs fragmentés de la masse continentale s’éloignaient, les failles du continent africain continuèrent à s’élargir formant une fissure longue et profonde qui s’étend aujourd’hui sans interruption, de la vallée du Jourdain, à travers la Mer Rouge, jusqu’à la plaine de l’Afrique Orientale. Dans cette région, la richesse de plantes et d’animaux n’a pas d’égal dans le monde. Cette terre est un paradis de vie, et c’est aussi le berceau de l’humanité. La Great Rift Valley s’étend sur 6000 kilomètres, d’Israël au Lac Malawi. A mi-distance, en Afrique Orientale, elle se divise en deux branches. La branche orientale est la plus connue : une chaîne de gorges, lacs et volcans du Nord du Kenya au Sud de la Tanzanie. Nulle part ailleurs, feu et cendres ont créé une beauté aussi étonnante, la plus belle œuvre d’art de la nature. Du sommet du Kilimandjaro aux plaines du Serengeti, la Great Valley est le règne des animaux.

8-LE DIVINITA' DELLE MONTAGNE de PaoloVolponi (Italie)

Le documentaire est une histoire d’hommes et de bouquetins qui commence sur le plateau du Nomenon, à la base de la paroi Nord de la Grivola, au cœur du Parc National Grand Paradis. Le parc forme avec celui limitrophe, le Parc de la Vanoise, en France, une des plus grandes et belles aires protégées d’Europe. Pour autant, les bouquetins n’ont pas toujours eu la vie facile sur ces montagnes : au début du XIXème siècle, ils avaient quasiment disparu dans toutes les Alpes. Seule une centaine de spécimens avait survécu à la chasse dans les alentours de la Grivola. Depuis lors des dizaines de mesures de protection ont éloigné les menaces les plus imminentes, comme la chasse, le braconnage, l’expansion urbaine, l’invasion de l’homme. Peu à peu les animaux ont perdu leur méfiance à notre égard, à tel point qu’il est aujourd’hui devenu facile de les observer dans leurs activités quotidiennes, dont il émane une sensation d’intimité rare, unique, spéciale. Le Parc National du Grand Paradis est encore un monde sauvage magnifique dont on peut facilement profiter, à deux pas de notre vie technologiquement avancé. Le rêve d’une cohabitation harmonieuse entre l’homme et la nature peut sembler encore possible mais en réalité ce n’est qu’une apparence…

9- GREEN de Patrick Rouxel (France)

Son nom est Green, et elle est seule dans un monde qui ne lui appartient pas. Green est une femelle orang-outan victime de la déforestation et de l’exploitation abusive des ressources naturelles. Le film raconte avec émotion et compassion, son dernier jour de vie. Le lent passage du temps est aussi l’occasion de montrer les trésors de la biodiversité de la forêt, en opposition à l’effet dévastateur du déboisement et de la plantation du palmier à huile.

10- APUANE, LE MONTAGNE D’ACQUA de Valter Torri (Italie)

Nées de la mer, les Alpes Apuane ont encore aujourd’hui un rapport privilégié avec l’eau. Originaires au commencement d’une barrière de corail, les sommets qui affleurent les 2000 mètres d’altitude sont caractérisées par de nombreux microclimats, dus à une forte et constante humidité provenant du voisinage de la mer. A chaque saison, en effet, le précieux élément liquide, sous forme de neige, glace, pluie et brumes, recouvre et enveloppe la surface, et pénètre les entrailles de ces reliefs extraordinaires. Souvent des pentes abruptes, jaillissent des flots puissants et des cascades impressionnantes. La présence d’un taux d’humidité aussi élevée donne vie à de nombreuses espèces animales et végétales, qui se sont adaptées à un environnement particulièrement difficile, et menacées par l’activité d’extraction du marbre.